L'Afrique obtient un siège supplémentaire au conseil d'administration du FMI

Points clés à retenir

Les assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale se sont achevées samedi à Marrakech, sur fond de violence au Moyen-Orient et dans un pays qui se remet à peine d'un tremblement de terre. Les discussions au cours de ces réunions ont porté sur un large éventail de questions mondiales, notamment les défis posés par une économie mondiale grevée par la dette, l'inflation et les conflits. Ils ont également abordé la question de la disparité croissante des richesses entre les pays riches et les pays pauvres, ainsi que les difficultés rencontrées dans la lutte contre le changement climatique. Les quotes-parts, qui sont déterminées par la taille économique d'un pays, jouent un rôle crucial dans l'établissement des contributions d'un pays au FMI, de son influence en matière de vote et du montant maximal des prêts auxquels il peut avoir accès. Grâce à cet accord, l'Afrique subsaharienne sera désormais représentée par trois membres du conseil d'administration, ce qui constitue un pas en avant vers une plus grande inclusivité et une meilleure représentation au sein du FMI.