L'entreprise sud-africaine Zimi obtient une subvention de 320 000 dollars pour tester la technologie "vehicle-to-grid".

Points clés à retenir

Le projet pilote de technologie V2G de Zimi, soutenu par une subvention, pourrait jeter les bases d'un modèle énergétique décentralisé en Afrique du Sud. Alors que les coupures de courant continuent de perturber l'approvisionnement en électricité, la technologie V2G permet aux véhicules électriques en stationnement de stabiliser temporairement la demande en réinjectant de l'énergie dans les foyers, les entreprises ou le réseau. Bien que l'adoption par le grand public ne se fasse pas avant plusieurs années, les opérateurs logistiques, dont les véhicules ont un temps d'immobilisation élevé, sont les premiers adeptes idéaux. Le modèle de Zimi repose sur l'idée que les véhicules de flotte, lorsqu'ils sont à l'arrêt, sont essentiellement des banques de batteries inexploitées. En créant un cadre commercial pour un flux d'énergie bidirectionnel, Zimi vise à transformer les dépôts de flotte en micro-centres énergétiques. Cette approche s'inscrit également dans le cadre d'objectifs plus larges de décarbonisation et d'efforts de réduction des coûts dans le domaine de la logistique. Le moment est bien choisi. Le financement du PEE coïncide avec l'intérêt croissant pour les systèmes énergétiques résistants au réseau, et les VE bidirectionnels tels que le Volvo EX90 arrivent sur le marché. Avec la baisse des prix des VE et l'expansion des infrastructures, le V2G pourrait aider l'Afrique du Sud à combler le fossé entre une offre peu fiable et une demande d'énergie croissante.