La Banque centrale du Nigeria inflige une amende de 250 millions d'euros à Paystack pour non-respect des règles de conformité

TLDR
- La Banque centrale du Nigeria (CBN) a infligé une amende de ₦250 millions de dollars (190 000 $) à la principale société fintech Paystack pour avoir prétendument exploité son nouveau produit de consommation...
- Lancée en mars, Zap by Paystack est une application de transfert d'argent de pair à pair conçue pour cibler le marché des paiements de consommation au Nigeria.
- Bien que Zap fonctionne apparemment par l'intermédiaire d'un partenaire bancaire, la Titan Trust Bank, la banque centrale considère que ses fonctionnalités ne respectent pas les limites réglementaires.
La Banque centrale du Nigéria (CBN) a infligé une amende de 250 millions ₦ (190 000 $) à la société fintech Paystack pour avoir prétendument exploité son nouveau produit grand public, Zap, en violation de sa licence réglementaire, selon une source familière avec l'affaire.
Lancée en mars, Zap by Paystack est une application de transfert d'argent de pair à pair conçue pour cibler le marché des paiements aux consommateurs du Nigeria. La CBN affirme que Zap fonctionne comme un portefeuille de dépôt - une activité autorisée uniquement pour les banques de microfinance ou les institutions de dépôt. Paystack détient une licence de commutation et de traitement, ce qui ne lui permet pas de détenir des fonds de clients.
Bien que Zap opère apparemment par l'intermédiaire d'un partenaire bancaire, Titan Trust Bank, la banque centrale considère que sa fonctionnalité enfreint les limites réglementaires. Paystack a confirmé qu'elle travaillait avec les autorités de régulation, mais n'a pas souhaité faire de commentaires publics. Il s'agit de la sanction réglementaire la plus importante pour Paystack depuis qu'il a obtenu sa licence en 2016 et elle reflète la surveillance croissante des fintechs qui passent des services B2B aux services orientés vers les consommateurs.
Key Takeaways
L'amende infligée à Paystack met en évidence la pression réglementaire croissante sur les fintechs au Nigéria, en particulier lorsqu'elles lancent des produits de consommation ressemblant à des services bancaires traditionnels. La ligne de démarcation entre les fonctionnalités autorisées par les licences de commutation et les activités de collecte de dépôts a suscité une attention accrue de la part de la CBN. Le lancement de Zap s'inscrit dans une tendance plus large de fintechs ciblant les transferts P2P, les portefeuilles numériques et les finances personnelles, des espaces traditionnellement réservés aux banques et aux institutions de microfinance agréées. En s'associant à Titan Trust Bank, Paystack a peut-être cherché à rester conforme, mais la CBN semble vouloir renforcer les limites de l'octroi de licences. Le timing est remarquable : au cours de l'année écoulée, des fintechs nigérianes, dont Moniepoint et OPay, ont dû s'acquitter d'amendes de ₦1 milliard chacune pour des manquements à la conformité. L'environnement réglementaire reflète à la fois l'influence croissante de la fintech dans le système financier nigérian et l'effort de la CBN pour préserver la stabilité et la protection des consommateurs dans un contexte d'innovation numérique rapide.






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