Le FMI prévoit une croissance du PIB de l'Afrique subsaharienne de 3,8 % en 2025

TLDR
- L'économie de l'Afrique subsaharienne devrait croître de 3,8 % en 2025, contre 4,0 % en 2024.
- Cela reflète une modeste reprise vers les niveaux d'avant la pandémie, malgré les vents contraires qui persistent au niveau mondial
- Le Sénégal devrait connaître une croissance de 8,4 % en 2025, grâce au développement du secteur de l'énergie.
L'économie de l'Afrique subsaharienne devrait croître de 3,8 % en 2025, contre 4,0 % en 2024, selon les Perspectives de l'économie mondiale du FMI d'avril 2025. Cela reflète une reprise modeste vers les niveaux d'avant la pandémie, malgré les vents contraires qui persistent à l'échelle mondiale.
La croissance reste inégale dans la région. Le Sénégal devrait connaître une croissance de 8,4 % en 2025, grâce à l'évolution du secteur de l'énergie. La Guinée suit avec 7,1 %, soutenue par l'exploitation minière et les infrastructures. Le Rwanda devrait également croître de 7,1 %, maintenant sa forte dynamique post-Covid.
Le Nigeria devrait connaître une croissance de 3,0 % en 2025, et l'Afrique du Sud de 1,0 %, tous deux en dessous de la moyenne régionale. La Côte d'Ivoire et le Bénin, deux économies clés de l'UEMOA, devraient croître respectivement de 6,2 % et 6,5 %. Le FMI note que l'inflation devrait ralentir à 5,6 % en 2025 dans l'ensemble des économies émergentes, mais que les risques liés aux coûts du service de la dette, aux chocs climatiques et aux perturbations du commerce mondial subsistent.
Points clés à retenir
Le FMI prévoit une forte croissance pour plusieurs pays d'Afrique francophone en 2025. La Guinée (7,1 %), le Sénégal (8,4 %), le Bénin (6,5 %) et la Côte d'Ivoire (6,2 %) devraient afficher des résultats supérieurs à la moyenne régionale (4,2 %) et à de nombreuses grandes économies africaines. Cette divergence reflète les investissements structurels dans l'énergie, les transports et les infrastructures publiques. Les projets pétroliers et gaziers du Sénégal sont au cœur de sa croissance. La Côte d'Ivoire et le Bénin bénéficient de solides industries d'exportation et d'économies numériques en plein essor. Toutefois, malgré la croissance globale, des risques subsistent. Les chocs climatiques, la vulnérabilité de la dette et l'inflation des prix des denrées alimentaires continuent de peser sur les revenus réels des ménages. Les stratégies d'investissement public doivent donner la priorité à la résilience et à l'inclusion pour maintenir cette dynamique. L'attention des investisseurs devrait se tourner vers ces économies à forte croissance, en particulier dans des secteurs tels que les infrastructures, la fintech et les biens de consommation. Pour une convergence à long terme avec les marchés mondiaux, la coordination régionale et les réformes institutionnelles seront essentielles. Si elle est soutenue, cette croissance pourrait ancrer la transformation de l'Afrique de l'Ouest en un acteur plus important dans le paysage mondial des marchés émergents.






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