Bulletin hebdomadaire de l’investisseur (juillet-SemaineDeux-2024)
22 min Read July 12, 2024 at 5:00 PM UTC

Lundi
La Bourse de la BRVM enregistre une deuxième baisse hebdomadaire consécutive
La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a enregistré vendredi son deuxième repli hebdomadaire consécutif, en dépit de l’évolution positive des grandes valeurs que sont Société Générale CI (+2.55% à 19 500 FCFA), Nestlé CI (+4,00% à 7 800 FCFA), Orange CI (+1,69% à 12 000 FCFA) et Sonatel (+0,08% à 19 395 FCFA).L’indice de référence BRVM Composite a reculé de 0,10% à 229,48 points, tandis que le BRVM 30 (+0,21% à 114,86 points) et le BRVM Prestige (+0,51% à 108,71 points) ont tous deux progressé, effaçant leurs baisses de la semaine précédente.La contraction du marché est principalement due à la prise de bénéfices des investisseurs, 24 titres ayant enregistré des pertes au cours de la semaine, dont ETI TG, Bicici et Oragroup. La capitalisation boursière s’élève à 8,53 trillions de FCFA (14,083 milliards de dollars), en baisse par rapport aux 8,54 trillions de FCFA de la semaine précédente.
Notamment, l’action Saph (+6,96% à 2 995 FCFA) a consolidé son élan, réalisant sa cinquième semaine consécutive de hausse et accumulant un gain de 25,05%. La reprise progressive de l’industrie chinoise, un marché de premier plan, après la crise du COVID-19 a stimulé la demande, entraînant une hausse des prix mondiaux du caoutchouc naturel. De même, l’action Uniwax (+6,02% à 440 FCFA) a également clôturé la semaine sur une note positive, marquant sa cinquième hausse consécutive. Les investisseurs ont pris des positions sur les actions Uniwax, observant que le prix de l’action fluctuait à des niveaux relativement bas. Jeudi, le marché a connu le volume de transactions quotidien le plus élevé depuis le début de l’année, avec une hausse de 393,35 % à 2,11 milliards de FCFA, contre 428,6 millions de FCFA la veille. Le géant des télécommunications Sonatel a capté les trois quarts de ces transactions, soit 1,59 milliard de FCFA.
Niger Telecoms installe 16 nouveaux sites pour étendre la couverture du réseau
Niger Telecoms, l’opérateur national de téléphonie et de télécommunications du Niger, a lancé un projet visant à améliorer la connectivité dans tout le pays, en mettant l’accent sur les zones rurales mal desservies. L’entreprise publique de télécommunications a récemment installé 16 nouveaux sites dans la région de Maradi, dans le cadre de ses efforts d’expansion du réseau.Seuls 38,2 % du territoire considérable du Niger peuvent accéder à une couverture télécom qui dessert 78 % de la population du pays. Niger Telecoms couvre à peine la moitié (51,8 %) de la zone géographique du pays et dessert environ 59,9 % de sa population.Le projet sera mis en œuvre en plusieurs phases, en commençant par le déploiement complet d’équipements avancés. Cela comprend l’installation et la mise au point du matériel de transmission et des dispositifs de communication afin d’améliorer la connectivité et les services de communication dans tout le pays.
Dans le cadre de son programme d’expansion du réseau national, Niger Telecoms vise à renforcer son avantage concurrentiel en connectant des milliers de Nigériens supplémentaires, en mettant particulièrement l’accent sur le secteur de la téléphonie mobile. En 2023, les données officielles classent les Télécoms du Niger comme le quatrième acteur du marché de la téléphonie mobile, derrière Airtel (46 %), Zamani Telecom (30 %) et Moov Africa (18 %). Avec 1,02 million d’abonnés, Niger Telecoms détient une modeste part de marché de 6%. La société réaffirme sa mission de fournir une couverture complète dans tout le pays, y compris dans les zones les plus isolées, dans le cadre de son engagement à améliorer la connectivité et à étendre sa portée dans le paysage national des télécommunications.
Le président Ruto propose des coupes budgétaires après les manifestations meurtrières au Kenya
Le président William Ruto a réduit le budget 2024/2025 du Kenya de 177 milliards de KES (1,3 milliard de dollars) en réponse aux nombreuses manifestations contre les hausses d’impôts proposées. Cette décision fait suite à de violentes manifestations qui ont entraîné la mort de 39 personnes et l’annulation des hausses d’impôts contestées.Les troubles ont commencé par des protestations pacifiques contre des impôts élevés, mais ont dégénéré lorsque la police a tiré sur des foules qui prenaient d’assaut le parlement. De nombreux Kényans estiment que si le gouvernement insiste sur la nécessité de sacrifices de la part des citoyens, le coût de la gouvernance reste excessivement élevé.En conséquence, le budget 2024/2025 a été réduit à 3,67 trillions de KES (28,7 milliards de dollars), une mesure considérée comme faisant partie d’une série de compromis par le gouvernement, alors que les appels à la démission du président Ruto se font de plus en plus pressants.
Menées principalement par de jeunes Kényans, les manifestations ont reflété la colère générale à l’égard d’un projet de loi de finances annuel, que le président Ruto a finalement dû abandonner, avertissant d’un important déficit de financement. La dette publique du Kenya s’élève à environ 10 000 milliards de shillings (78 milliards de dollars), soit environ 70 % du PIB du pays. M. Ruto a reconnu que l’emprunt ferait passer le déficit budgétaire de 3,3 % à 4,6 %, mais il l’a justifié en disant qu’il était nécessaire pour financer les services essentiels. Ces services comprennent l’embauche d’enseignants du secondaire et d’internes en médecine, ainsi que la poursuite des programmes de stabilisation du lait et de fertilisation qui protègent les agriculteurs. Plusieurs mesures d’économie ont également été annoncées, notamment l’absorption de 47 organisations et entreprises publiques par d’autres départements. Les bureaux de la première dame et de l’épouse du vice-président cesseront également d’exister, et le nombre de conseillers du gouvernement sera réduit de moitié.
Mardi
Deux aéroports sud-africains figurent parmi les 10 meilleurs aéroports du monde pour 2024
AirHelp Inc. a publié aujourd’hui son rapport 2024 sur le classement des meilleurs et des pires aéroports du monde. La société, qui indemnise les voyageurs aériens en cas de retard ou d’annulation, fonde en partie son classement sur les demandes d’indemnisation qu’elle traite dans le monde entier.Cette année, l’aéroport international Hamad, au Qatar, s’est emparé de la première place, alors qu’il occupait la cinquième place dans le classement de l’année dernière. L’aéroport international du Cap (CPT), en Afrique du Sud, a obtenu la deuxième place, tandis que l’aéroport international de Johannesburg-OR Tambo (JNB) s’est classé sixième.L’analyse des données pour le classement couvre la période du 1er mai 2023 au 30 avril 2024 et comprend 17 550 évaluations d’aéroports recueillies en interrogeant les passagers de 64 pays sur leurs aéroports les plus récemment utilisés.
L’entreprise utilise également des données provenant de sources externes pour suivre les performances en matière de ponctualité, les commentaires des clients et la qualité de la nourriture et des possibilités de shopping dans 239 aéroports du monde entier. La ponctualité des arrivées et des départs représente 60 % de la note attribuée à chaque aéroport.Les 10 meilleurs aéroports du monde sont l’aéroport international de Narita à Tokyo, au Japon (NRT), l’aéroport international Val-de-Cans/Júlio Cezar Ribeiro à Belém, au Brésil (BEL), l’aéroport international de Salt Lake City aux États-Unis (SLC), l’aéroport international de Muscat à Oman (MCT) et l’aéroport international de Johannesburg-OR Tambo en Afrique du Sud (JNB), Brasília-President Juscelino Kubitschek International Airport au Brésil (BSB), Osaka International Airport au Japon (ITM), Chubu Centrair International Airport à Nagoya, Japon (NGO), Cape Town International Airport en Afrique du Sud (CPT), et Hamad International Airport au Qatar (DOH).
Les stocks de ciment du Nigeria affichent un gain combiné de 4,7 milliards de dollars au premier semestre 2024
Trois sociétés de ciment cotées à la Bourse nigériane (NGX) basée à Lagos ont réalisé un gain combiné de 7 344 milliards de nairas (4,7 milliards de dollars) à la fin du premier semestre 2024, selon les données rapportées par Nairametrics.Les sociétés Dangote Cement, BUA Cement et Lafarge Africa ont vu leur capitalisation boursière atteindre 16 587 milliards de nairas à la clôture des marchés le 28 juin 2024, contre 9 243 milliards de nairas à l’ouverture. Cela représente une croissance de 79,45 %, soit 7 344 milliards de nairas.À la tête de cette performance impressionnante, Dangote Cement a gagné environ 5,739 billions de nairas, malgré les défis économiques importants auxquels elle est confrontée, tels qu’une inflation élevée, un taux de change déprécié et des problèmes de sécurité persistants.
L’optimisme qui règne sur le marché des actions nigérian a culminé avec l’indice All-Share qui a clôturé le semestre à 100 057,49 points d’indice. Le rendement de l’indice NGX All-Share depuis le début de l’année s’élève à un niveau impressionnant de 33,81 %, démontrant sa résistance malgré les récentes tendances baissières du deuxième trimestre de l’année. La confiance des investisseurs est restée remarquablement inébranlable, même dans un contexte d’inflation galopante, d’ajustements prospectifs des taux d’intérêt et de taux de change volatils. Cette assurance inébranlable a stimulé l’activité du marché et intensifié les engagements d’achat, reflétant une participation robuste sur le marché des actions nigérian.
Le gestionnaire d’actifs CREI reçoit 25 millions de dollars pour “écologiser” les tours de télécommunications au Sud-Soudan
La Communication and Renewable Energy Infrastructure(CREI), une société de gestion d’actifs, a obtenu 25 millions de dollars pour financer sa Telecom Energy Service Company (TESCO) au Sud-Soudan.Le financement comprend 20 millions de dollars provenant de la Facilité pour l’inclusion énergétique (FEI) pour permettre à CREI d’offrir un service énergétique à un acteur du secteur des télécommunications au Sud-Soudan en développant, construisant et gérant des actifs énergétiques.Finnfund, l’institution finlandaise de financement du développement, a également accordé un prêt mezzanine de 5 millions de dollars pour soutenir le projet. Ce financement permettra l’installation de 413 solutions d’alimentation hybride sur des sites de télécommunications au Sud-Soudan, améliorant ainsi l’infrastructure des télécommunications et l’efficacité énergétique de la région.
Le Sud-Soudan a l’un des taux d’accès et de connectivité mobile les plus faibles au monde. Selon les rapports, il y avait 1,36 million d’utilisateurs d’Internet au Sud-Soudan en janvier 2024, avec un taux de pénétration de l’Internet de 12,1 % à cette époque. Le projet stimulera considérablement la production d’énergie solaire, ce qui profitera à plus de 2 millions de personnes en améliorant la fiabilité des connexions mobiles. De plus, l’utilisation d’énergies renouvelables pour alimenter les tours de télécommunications permettra de réduire les émissions de carbone provenant des combustibles fossiles et d’améliorer la fiabilité des opérations de télécommunications. Cette initiative vise à relever les défis du pays en matière de connectivité tout en promouvant des solutions énergétiques durables.
Mercredi
Moody’s acquiert la société mauricienne GCR Ratings pour renforcer sa présence en Afrique
Moody’s Corporation a entièrement acquis Global Credit Rating (GCR), une agence de notation de crédit de premier plan en Afrique, qui représente la plupart des notations émises dans la région. Les termes de la transaction n’ont pas été divulgués et n’affecteront pas les résultats financiers de Moody’s pour 2024.En 2022, Moody’ s a acquis une participation majoritaire de 51 % dans la GCR afin d’étendre sa présence sur le continent africain en prévision d’une demande accrue de services de notation de crédit. Malgré l’acquisition, la GCR continuera à utiliser ses méthodologies de notation, à émettre ses notations de crédit et à maintenir une équipe de gestion distincte.Avec plus de trois décennies de pratique, la GCR, basée à Maurice, se concentre sur la notation des entreprises et des institutions qui empruntent des monnaies locales sur le continent. Elle est présente au Kenya, en Afrique du Sud, à Maurice, au Nigéria, au Zimbabwe et au Sénégal.
Les activités de Moody’s en Afrique interviennent à un moment où les évaluations des agences de notation internationales sont de plus en plus critiquées. Dans un rapport publié en septembre 2023, le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), un organe de l’Union africaine, a souligné les lacunes flagrantes des méthodes de ces agences étrangères en Afrique, suggérant que leur perception du risque d’investissement est constamment plus élevée que le risque réel. Par ailleurs, l’Union africaine prévoit de lancer cette année son agence de notation afin de doter le continent d’un outil “objectif” d’évaluation du risque d’investissement. Cette initiative vise à aider les États africains à mobiliser des ressources à des taux plus compétitifs.
L’application africaine de transfert de fonds Nala lève 40 millions de dollars pour étendre sa portée mondiale
La fintech de transfert d’argent Nala, née en Tanzanie, a levé 40 millions de dollars en financement de série A pour soutenir son expansion mondiale et améliorer la fiabilité des paiements vers l’Afrique en établissant ses rails de paiement. L’application de transfert d’argent de Nala permet aux utilisateurs d’effectuer des paiements sécurisés et fiables depuis l’Europe, le Royaume-Uni et les États-Unis vers 11 pays africains en quelques secondes.L’entreprise est également en train de créer sa propre plateforme B2B pour les paiements rapides aux particuliers et aux entreprises sur le continent africain, dans l’espoir d’imiter le succès de dLocal en Amérique latine et d’Airwallex en Asie.Le tour de table a été mené par Lauren Kolodny d’Acrew Capital, avec la participation de DST Global, d’Amplo et d’investisseurs précédents. En outre, l’entreprise a reçu le soutien de fondateurs de fintech renommés, dont Ryan King, cofondateur de Chime, Vlad Tenev, cofondateur de Robinhood, et le fondateur de Klarna.
Les Africains de la diaspora envoient souvent de l’argent dans leur pays d’origine pour soutenir leurs proches. Mais les options traditionnelles d’envoi de fonds peuvent être un véritable fardeau : elles sont lentes, coûteuses et manquent de transparence. Cette situation a ouvert la voie à de nombreuses fintechs africaines qui veulent s’imposer sur le marché des envois de fonds, et Kuda est l’une des fintechs qui rejoignent cet espace, comme nous l’écrivons ici. Il s’agit de la deuxième levée de fonds de Nala en 20 mois, après celle de 10 millions de dollars réalisée en 2022 auprès d’Accel, d’Amplo et de Bessemer Partners. Cette nouvelle injection de fonds intervient après une année de transformation pour Nala, au cours de laquelle l’entreprise a atteint la rentabilité après avoir multiplié par 10 son chiffre d’affaires et par 34 la valeur de ses transactions. La société compte désormais 500 000 clients et l’équipe de Nala est passée de sept membres à plus de 100 personnes.
Moody’s fait plonger la note du Kenya dans la catégorie “junk” après l’effondrement du plan fiscal
Moody’s a encore abaissé la note souveraine du Kenya en territoire “junk” lundi, citant la capacité réduite du pays à mettre en œuvre une stratégie d’assainissement budgétaire pour gérer le fardeau de sa dette.L’agence de notation a abaissé les notes d’émetteur à long terme du Kenya en monnaie locale et étrangère et les notes de la dette senior non garantie en monnaie étrangère de “B3” à “Caa1”. Cet abaissement de la note fait suite au retrait par le président kenyan William Ruto des hausses d’impôts prévues en juin, en réponse aux manifestations de masse qui ont fait au moins 24 morts.Le projet de loi de finances annulé comprenait des mesures visant à aider le gouvernement à lever 2,7 milliards de dollars d’impôts supplémentaires afin de réduire le déficit budgétaire et les emprunts de l’État. Pour compenser le retrait du projet de loi de finances, l’administration de M. Ruto a proposé de réduire les dépenses.
Moody’s ne s’attend pas à ce que le Kenya introduise de nouvelles mesures de collecte de revenus à la suite des récentes manifestations du 25 juin, qui ont fait au moins 41 morts. Le projet de loi de finances 2024, qui a été supprimé, visait à générer 2,7 milliards de dollars supplémentaires pour aider à gérer la dette croissante du pays et à financer les programmes de développement. Bien que les réductions de dépenses annoncées par le président Ruto devraient améliorer la liquidité du Kenya, Moody’s maintient que le déficit budgétaire diminuera plus graduellement que prévu précédemment. L’agence de notation prévoit également que la plus grande économie d’Afrique de l’Est connaîtra une faiblesse prolongée de l’accessibilité à la dette.
Jeudi
Les startups africaines reçoivent un coup de pouce de 1 milliard de dollars alors que Timbuktoo lance un centre à Lagos
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), en collaboration avec les gouvernements africains et le secteur privé, prévoit de lever un milliard de dollars et d’établir une série de centres technologiques à travers le continent pour stimuler l’innovation des jeunes pousses.Le premier des dix pôles du programme Timbuktoo, qui fera partie de la plus grande initiative mondiale de soutien aux jeunes pousses technologiques africaines, ouvrira ses portes cette semaine au centre d’innovation du PNUD à Lagos, au Nigeria.”Il s’agit d’une étape clé dans le processus visant à déclencher une révolution des startups sur le continent”, a déclaré Ahunna Eziakonwa, secrétaire générale adjointe et directrice du Bureau du PNUD pour l’Afrique. D’autres pôles technologiques seront lancés sur le continent plus tard en 2024, notamment un pôle agritech à Accra, au Ghana, un pôle healthtech à Kigali, au Rwanda, et un pôle minetech à Lusaka, en Zambie.
L’Afrique ne représente actuellement que 0,2 % de la valeur mondiale des start-ups, ce qui contraste fortement avec sa part de 2 % de la valeur du commerce mondial. Le paysage révèle en outre que 89 % du capital-risque entrant en Afrique est étranger, et que 83 % de ce capital est concentré dans quatre pays seulement : le Nigeria, le Kenya, l’Afrique du Sud et l’Égypte : Nigeria, Kenya, Afrique du Sud et Égypte. En outre, plus de 60 % de ces capitaux se dirigent vers le secteur de la fintech. L’initiative Timbuktoo, lancée par le PNUD en collaboration avec huit pays africains, vise à remédier à ces disparités. L’initiative adopte une approche panafricaine pour soutenir les startups tout en se concentrant sur l’ensemble de l’écosystème. Il s’agit de favoriser les liens entre les politiques gouvernementales, les universités, les entreprises, les partenaires de développement, les partenaires catalyseurs et les investisseurs commerciaux, promouvant ainsi une stratégie globale et collaborative pour un développement économique durable sur tout le continent.
Innovate Africa lance un fonds de 2,5 millions de dollars pour soutenir les entreprises en phase de démarrage
Innovate Africa, un fonds d’investissement providentiel destiné à soutenir les créateurs d’entreprises en phase de démarrage, vient d’être lancé avec un apport initial de 2,5 millions de dollars.Cofondé par Kristin Wilson et Christian Idiodi, ce fonds sectoriel vise à soutenir jusqu’à 20 startups au cours de sa première année d’existence. L’objectif est de s’attaquer à des problèmes complexes et reconnus tels que l’insécurité, le chômage et la pauvreté par le biais d’une technologie orientée vers un but précis.Avec un investissement moyen de 50 000 dollars par startup, Innovate Africa propose un ensemble complet de mesures de soutien conçues pour propulser les entreprises prometteuses vers le succès. Ce programme comprend des ressources consultatives, des conseils d’experts en matière de finances, de gouvernance, de relations publiques et de stratégie, afin d’assurer une base solide pour la croissance.
Depuis 2019, le paysage du financement africain a connu une croissance positive, avec des sorties divulguées dépassant 2,3 milliards de dollars, ce qui représente un pourcentage notable de 13,4% du total de 17,2 milliards de dollars levés par les startups africaines. Malgré cette croissance, les fondateurs en phase de démarrage sont toujours confrontés à des défis importants pour naviguer sur le chemin de l’idéation à l’adaptation au marché. Le manque persistant de financement de démarrage exacerbe ces difficultés, empêchant de nombreuses startups d’atteindre leur plein potentiel et de contribuer à la croissance économique du continent. Le fonds Innovate Africa, qui a pour mission d’aider les startups dans le paysage technologique dynamique de l’Afrique, vise à fournir un capital éclairé. Ce soutien aidera les fondateurs à accélérer leur parcours, du produit minimum viable (MVP) à l’adéquation produit-marché (PMF), en comblant le déficit de financement critique et en favorisant l’innovation et la croissance sur tout le continent.
La hausse des actions Orange et SocGen propulse le marché de la BRVM vers un nouveau sommet
L’indice de référence BRVM Composite a augmenté de 0,87% mercredi, atteignant 231,73 points, son plus haut niveau depuis six ans, principalement grâce à Orange CI.L’opérateur téléphonique a vu le cours de son action bondir de 2,89 % pour atteindre un record historique de 12 100 FCFA. Elle est suivie de près par la Société Générale CI qui progresse de 2,79% à 19 740 FCFA.De même, les indices BRVM 30 et BRVM Prestige se sont appréciés, enregistrant respectivement des hausses de 0,91% à 116,03 points et de 0,30% à 109,01 points.
BOA CI a le plus progressé sur la journée avec une hausse de 6,31% à 8 000 FCFA, atteignant un pic inédit depuis sept ans. Elle est suivie par Bernabé (+4,74% à 995 FCFA), AGL CI (+4,00% à 1300 FCFA), et BOA SN (+3,77% à 3995 FCFA). La Sonatel a également affiché une performance notable, avec une légère hausse de 0,28% à 19 750 FCFA, son plus haut niveau depuis cinq ans. En revanche, les titres de Sicable (-4,81% à 990 FCFA), Uniwax (-4,65% à 410 FCFA), et Total SN (-4,55% à 2100 FCFA) ont enregistré les plus mauvaises performances de la séance.
Vendredi
L’Éthiopie génère un montant record de 1,4 milliard de dollars grâce au café et à l’envolée des exportations
Les exportations de café ont rapporté à l’Éthiopie 1,43 milliard de dollars de recettes au cours de l’exercice fiscal éthiopien qui vient de s’achever, a déclaré le gouvernement.Le pays a exporté 298 500 tonnes de café au cours de l’année fiscale 2023/24, qui s’est achevée le 7 juillet, selon un communiqué de l’Autorité éthiopienne du café et du thé (ECTA). Rien qu’en juin, l’Éthiopie a exporté 46 000 tonnes de café, générant un revenu record de 218 millions de dollars, a indiqué l’ECTA.Au cours de l’année fiscale précédente, l’Éthiopie a gagné 1,3 milliard de dollars grâce à l’exportation d’environ 240 000 tonnes de café. Les données de l’ECTA montrent que le volume de café exporté au cours de l’exercice 2023/24 a augmenté d’environ 20 % par rapport à l’exercice précédent.
L’Éthiopie, considérée comme l’origine du café arabica, est l’un des plus grands producteurs et exportateurs de cette denrée en Afrique. La production de café est considérée comme l’épine dorsale de l’économie du pays, fondée sur l’agriculture. Largement reconnu pour sa qualité et ses saveurs riches, allant du vin au fruit en passant par le chocolat, le café éthiopien est très demandé dans le monde entier. Cependant, les experts citent souvent le manque de valeur ajoutée dans le secteur du café éthiopien comme un goulot d’étranglement majeur, empêchant le pays de tirer pleinement parti de ses riches ressources en café. L’Éthiopie exporte principalement des grains de café bruts sur le marché international, ce qui l’empêche de tirer profit des produits transformés.
La production pétrolière du Nigeria atteint 1,27 million de bpj, signe de reprise
La production pétrolière du Nigeria s’est élevée à 1,276 million de barils par jour (mbpj) en juin, selon le rapport mensuel sur le marché pétrolier de juin de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole(OPEP), citant des sources directes.La production pétrolière du pays a chuté de 1,28 mbpj en avril à 1,25 mbpj en mai. Toutefois, des sources secondaires de l’OPEP présentent un chiffre différent, indiquant que la production a chuté de 1,37 mbpj en mai à 1,36 mbpj en juin.Mele Kyari, le directeur général du groupe de la Nigeria National Petroleum Company Limited, avait précédemment indiqué que la production de brut se rapprochait de 1,7 mbpj en mai, selon les médias locaux.
La production moyenne de pétrole brut de 1,27 million de barils par jour (bpj) en juin signifie que pour le premier semestre 2024, le Nigeria n’a pas réussi à atteindre son quota de production de l’OPEP de 1,5 million de bpj et son objectif budgétaire de 1,78 million de bpj. Ce déficit persistant entrave les efforts de mobilisation des recettes de l’administration du président Tinubu. Le secteur pétrolier continue de souffrir de problèmes tels que l’insécurité et la faiblesse des investissements, aggravés par le retrait des compagnies pétrolières internationales (IOC) et les problèmes persistants liés à l’approbation du transfert des actifs pétroliers.
L’Afrique du Sud enquête sur les opérations de crypto-monnaie sans licence dans le cadre de la répression du secteur
L’autorité de régulation sud-africaine, la Financial Sector Conduct Authority(FSCA), enquête sur 30 cas impliquant des personnes ou des entités proposant des services de crypto-monnaie sans l’autorisation légale requise.Cette action fait suite à un précédent avertissement de la FSCA selon lequel “toute entité qui n’a pas demandé de licence et qui poursuit ses activités fera l’objet d’une enquête, et il y aura des conséquences pour de telles actions.”Cette évolution intervient alors que le cadre réglementaire du pays en matière de crypto-monnaies commence à prendre une forme concrète, les premières licences ayant été récemment délivrées à des entreprises conformes. Le 2 juillet, la FSCA a annoncé qu’elle avait accordé 63 licences supplémentaires, ce qui porte à 138 le nombre total de licences de crypto-monnaies en Afrique du Sud.
En octobre 2022, l’Autorité de conduite du secteur financier (FSCA) a déclaré que les crypto-actifs étaient des produits financiers, exigeant que les fournisseurs de crypto-monnaies demandent une licence de fournisseur de services financiers (FSP). Cette déclaration a rendu obligatoire l’octroi d’une licence pour les échanges de crypto-monnaies et a marqué un moment charnière dans le parcours de la réglementation des crypto-monnaies en Afrique du Sud. La FSCA a accordé un délai de grâce jusqu’au 30 novembre 2023 pour la soumission des demandes de licence, la première série de licences étant délivrée au premier trimestre 2024. Les bourses de crypto-monnaies Luno et Valr sont parmi les premières à recevoir cette autorisation cruciale. La division de l’application de la loi de l’ACSE a maintenant mis en place une équipe d’enquête pour traiter les cas impliquant des entités offrant des services financiers de crypto-monnaie sans licence appropriée.
Ce matériel a été présenté à des fins informatives et éducatives uniquement. Les opinions exprimées dans les articles ci-dessus sont généralisées et peuvent ne pas convenir à tous les investisseurs. Les informations contenues dans cet article ne doivent pas être interprétées comme et ne peuvent pas être utilisées en relation avec une offre de vente ou une sollicitation d'une offre d'achat ou de détention d'un intérêt dans un titre ou un produit d'investissement. Rien ne garantit que les performances passées se reproduiront ou aboutiront à un résultat positif. Examinez attentivement votre situation financière, y compris votre objectif de placement, votre horizon temporel, votre tolérance au risque et vos frais avant de prendre toute décision de placement. Aucun niveau de diversification ou d’allocation d’actifs ne peut garantir des profits ou garantir contre les pertes. Les articles ne reflètent pas les opinions de DABA ADVISORS LLC et ne fournissent pas de conseils en investissement aux clients de Daba. Daba ne fournit pas de conseils fiscaux, juridiques ou comptables. Veuillez consulter un professionnel qualifié pour ce type de service.






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